Cheminement

Les rencontres et les amitiés forment le parcours. C’est à Bruxelles que la rencontre avec le monde libertaire ouvre la conscience et le regard de Caroline.

Le centre social voit le jour et commence alors toutes sortes d’initiatives au sein du quartier de Saint-Gilles et dans la vie Bruxelloise où les premiers centres de rétention voient le jour en 1998…

La lutte commence… On s’organise, on crée des brèches, on investit les lieux publics pour dire sa rage, une veine certaine pour la justice fait éclater les poumons de Caroline. Comment relier le politique et la création ? Elle sera ballotée sans cesse dans des doutes.

Elle entre à l’École internationale Lassaad et découvre comment exprimer sa rage par l’expression corporelle. Caroline quitte Bruxelles en 2004 pour s’installer dans le sud de la France. Elle parcourt les sentiers battus à la recherche d’une authenticité vibrante de poésie pour cela elle utilise plusieurs langages tel que la danse, le clown, le mime, le théâtre, les lectures improvisées, les performances.

C’est une chercheuse, elle fouille, explore les terrains vertigineux.

C’est une actrice tout terrain : la rue, les rencontres, les discussions, les voyages, les luttes féministes et paysannes l’inspirent.

Elle a soif de rencontres, elle aime se laisser surprendre par les myriades d’identités qui peuplent ce monde.

Elle tente de tracer des cartes poétiques pour faire des ponts entre toutes les communautés qu’elle croise, décroise, noue et dénoue.

 

Photos Julie clément